Sans surprise, la première demande concerne le refinancement (ou l’atténuation du définancement) des universités qui, depuis 2006, ont vu leur nombre d’étudiants croitre de 63%, tandis que leurs allocations de fonctionnement n’ont augmenté que de 18%.

Mais de nombreuses autres demandes et propositions du CRef visent à permettre aux universités de mener de front et de combiner leurs trois missions centrales – enseignement, recherche, service à la société – dans de meilleures conditions, en surmontant un certain nombre d’obstacles légaux (à la mobilité des chercheurs hors UE, aux diplomations conjointes européennes ou encore à l’équivalence des diplômes d’enseignement secondaire) et en tenant compte de problématiques et enjeux contemporains, tels :

  • l’afflux d’étudiants non-résidents ;
  • la précarisation d’un nombre croissant d’étudiants ;
  • les urgences que génère le contexte de transition environnementale et sociétale ;
  • la situation des hôpitaux universitaires ;
  • la nécessité d’accélérer la rénovation des bâtiments académiques et des logements étudiants ;
  • l’importance cruciale de la valorisation de la recherche ;
  • la sécurité des connaissances.

Le mémorandum 2023 du CREF