Vers de nouvelles opportunités gravitant autour du domaine du spatial

UNIVERSEH s’inscrit dans le cadre de l’initiative « Universités européennes », promue par la Commission européenne. L’UNamur rejoint ainsi les six autres partenaires de cette alliance qui aborde la thématique spatiale, sous divers aspects : science, ingénierie, économie, sciences sociales et humaines, sciences &  médecine, développement durable, art & culture, brevets et innovation, entrepreneuriat, etc. Elle ambitionne de développer un espace pour relever les défis sociétaux, sociaux et environnementaux découlant de la politique spatiale européenne. Les objectifs sont notamment de construire une offre de formation et de programmes d’enseignements conjoints interdisciplinaires et intersectoriels, de développer des modèles pédagogiques innovants, de renforcer la mobilité et le multilinguisme en
Europe, de promouvoir la diversité et améliorer l’inclusivité au sein de l’alliance et au-delà, dans le domaine spatial.

L’humain et l’interdisciplinarité, au coeur du projet

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« L’alliance UNIVERSEH s’inscrit parfaitement dans les valeurs défendues à l’UNamur : à savoir placer l’humain au coeur de nos démarches scientifiques. Rejoindre UNIVERSEH représente une source de rayonnement de nos expertises et une formidable opportunité pour l’ensemble de notre communauté universitaire, tant pour nos scientifiques, que pour nos académiques et nos étudiants, de nouer de nouvelles collaborations fructueuses », se réjouit Annick Castiaux, rectrice de l’UNamur.

L’UNamur enrichira l’alliance grâce à ses nombreuses expertises au sein de projets de recherche ambitieux, transversaux et interdisciplinaires.

Parmi ceux-ci : le projet « Rise » (Rotifers in Space) développé en collaboration avec le SCK-CEN et financé par l’ESA ou encore les travaux menés par le groupe "Space", au sein de l’institut naXys, qui examinent la formation, l’évolution et l’habilité des systèmes extrasolaires. Citons aussi l’observatoire astronomique de l’UNamur comme outil performant permettant de mener diverses observations du ciel et du soleil, mais aussi les travaux qui permettent de répondre aux besoins du marché aéronautique en équipements électroniques intelligents, ainsi que ceux liés au développement de nouveaux revêtements 2D et 3D, ou de nanomatériaux aux propriétés applicables dans différents environnements atmosphériques. 

L’UNamur dispose aussi d’équipes d’experts interdisciplinaires qui contribuent à la recherche sur la gestion durable des ressources naturelles présentes dans l’espace et sur la nature des défis éthiques, juridiques et économiques liées à l’exploitation des ressources extraterrestres. « Nous allons également pouvoir contribuer au développement du réseau UNIVERSEH grâce à nos expertises reconnues en pédagogie innovante et en multilinguisme ou encore au travers de nos expériences de médiation scientifique », souligne Annick Castiaux. 

En devenant membre de ce réseau, l’UNamur renforce sa présence dans le paysage européen et alimente sa stratégie de développement international.

« En parfaite adéquation avec le quatrième objectif du plan stratégique Univers 2025 de l'Université de Namur, notre implication dans UNIVERSEH intensifie les collaborations déjà existantes avec les universités de Luxembourg, Toulouse et Rome Tor VergataDe plus, l’alliance nous permet d'ajouter de nouveaux partenaires solides à notre réseau international. Cela illustre parfaitement notre volonté d'élargir notre réseau international de manière systématique et réfléchie. Dans les années à venir, UNIVERSEH sera certainement l'un des ‘centres de gravité’ de notre réseau international qui ne cesse de se développer ! » 

Jeroen Darquennes

Une excellente nouvelle pour les étudiants, les chercheurs et le grand public

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Au sein de l’UNamur, les professeurs et chercheurs se réjouissent de cette alliance européenne qui augure de nouvelles collaborations en matière d’enseignement, de recherche et de service à la société. 

« À l'UNamur, nous sommes réputés au niveau international dans le domaine de la mécanique céleste...

« ... discipline qui décrit le mouvement des corps célestes tels que les débris spatiaux, les astéroïdes, les satellites ou les (exo)planètes à l'aide de théories mathématiques et physiques. Nous nous réjouissons de partager notre expertise avec les universités de l'alliance UNIVERSEH », souligne Anne-Sophie Libert, présidente du Namur Institute for Complex Systems (naXys) et professeure au Département de mathématique. « Ce sera aussi l'occasion pour nos étudiants de se familiariser avec d'autres facettes de la recherche dans le spatial, en particulier avec les technologies des missions spatiales. Cela leur permettra également d'entamer une réflexion plus large sur l'apport du spatial dans des disciplines connexes en lien avec le futur de notre planète et de l'humanité. » 

Un enthousiasme partagé par Anne-Catherine Heuskin, directrice du Laboratoire LARN, et professeure au Département de physique, qui salue le fait que « les étudiants du réseau, et donc de l'UNamur, puissent avoir accès à des formations de qualité dans le domaine du spatial. On ne se limite pas à une discipline, voire aux sciences dures. L'approche est tellement plus large, transsectorielle. C'est ce qui la rend encore plus enrichissante. On dit souvent que la recherche nourrit l'enseignement, mais le contraire est vrai aussi. Je m'attends à découvrir de nouvelles questions de recherches passionnantes suscitées par les interactions entre les partenaires de l'alliance. »

 André Füzfa, professeur au Département de mathématique, y voit aussi de nouvelles opportunités de diffusion des connaissances scientifiques auprès du grand public. « Notre Université mettra à disposition de l'alliance son programme de diffusion des connaissances en astronomie et astrophysique et son observatoire astronomique pédagogique, qui est un outil exceptionnel pour la sensibilisation aux STEAMs à travers la découverte du ciel. Il rejoindra les autres initiatives du réseau en enseignement pratique de l’astronomie. Nous  bénéficierons en retour de l’échange d’étudiants, d’enseignants, de pratiques, ainsi que du travail avec les observatoires pédagogiques de nos partenaires. »