La conférence-débat organisée à cette occasion avait deux objectifs : d’une part, sensibiliser à l’importance des extraordinaires ressources géologiques tunisiennes et d’autre part, tirer le bilan de deux décennies d’intenses collaborations, en parfait couplage avec Wallonie-Bruxelles International.

Aujourd’hui et dans le futur, la rapide croissance des énergies renouvelables et des High-Tech nécessiteront de nombreuses matières premières géologiques considérées par l’Union Européenne comme stratégiques : lithium-cobalt-manganèse-nickel pour les batteries, néodyme pour certains aimants d’éoliennes, sélénium et indium notamment pour les panneaux photovoltaïques, tantale pour les smartphones... A ces métaux, il faut ajouter de nombreuses roches industrielles : sable pour le verre, argiles pour la santé et l’environnement, etc. La liste des minerais nécessaires à notre quotidien « durable » est très longue. Aujourd’hui, l’Europe est dépendante de l’étranger pour son approvisionnement en ces matières géologiques, pourtant essentielles et très variées. Le sous-sol de la Tunisie (et de façon plus générale du Maghreb) contient d’importantes ressources minérales dont l’extraction peut être considérée comme une ressource économique d’envergure. Les contributions scientifiques de l’UNamur et de ses partenaires belges et maghrébins, visent à caractériser et gérer le plus durablement possible plusieurs minerais du Maghreb.

La conférence-débat a été également l’occasion de mentionner les liens entre l’UNamur et plusieurs universités et centres de recherche du Maghreb tels que, par exemple, l’Université Tunis El Manar, l’Université de Sfax, l’Université de Carthage, le Centre de Recherches et des Technologies des Eaux (CERTE),  l’Université Mohammed I à Oujda, l’Université Cadi Ayyad, l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II,  ainsi que les projets en cours et ceux que l'UNamur et ses partenaires souhaitent développer également dans d’autres domaines disciplinaires (chimie, informatique, sciences économiques et sociales, etc.) dans les années à venir, grâce à des fonds européens, nationaux et institutionnels.

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