Quels projets souhaitez-vous initier à votre arrivée comme Doyen ?

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Les idées à la base de potentiels projets se bousculent mais au-delà de l’impulsion, il y a surtout l’enrichissement mutuel par le travail collaboratif avec les membres de la Faculté. Les idées concernent principalement 5 champs d’action pour lesquels nous développerons ensemble des projets, les 5E pour une faculté moderne et créatrice de sens pour ses différentes parties prenantes (étudiants, membres des différentes catégories de personnel, alumni, etc.) :

  • Expérience ou comment nous pouvons enchanter notre relation avec la Faculté, apprendre de nos erreurs afin de créer des expériences positives, 
  • Excellence ou comment nous faisons en sorte que chacun puisse explorer le champ des possibles, développer au mieux ses compétences et faire grandir la Faculté de manière efficace et efficiente
  • bien-Etre ou comment faire de notre sphère professionnelle/étudiante un lieu d’épanouissement personnel, dans un réel équilibre professionnel-privé et dans des relations saines, franches et transparentes
  • Ecologie ou comment nous repensons notre manière de travailler, notre manière d’interagir les uns avec les autres, afin de nous inscrire dans un modèle de fonctionnement durable et responsable, tant sur le plan environnemental que social et sociétal
  • Engagement ou comment sur la base des 4 autres E, nous créons de la loyauté, de l’engouement voire de la passion envers notre Faculté et notre Université, que nous diffusons et partageons en interne mais également en externe.

Des champs d’actions pour lesquels les projets ne peuvent être que positifs, constructifs et … ambitieux.

Comment envisagez-vous l’enseignement et la recherche au sein de votre Faculté ?

Les 5E se déclinent aussi bien en recherche qu’en enseignement. La recherche se fait à présent dans les Instituts de recherche de l’Université. Bien entendu, physiquement, les chercheurs sont souvent rattachés à une faculté d’où l’importance de travailler de concert avec les présidents des Instituts à savoir, pour ce qui concerne ma Faculté, DeFFiP, IRDENa, NaDI, naxys et Transitions. Je ferai dès lors en sorte que les chercheurs puissent avoir le meilleur cadre de travail et de créer un environnement stimulant au développement de recherches de qualité. Sur le plan de l’enseignement, même si nous avons déjà fait beaucoup, notamment dans le domaine de l’aide à la réussite ou le développement de notre réforme « Learning by doing », il nous reste de beaux défis à relever : le suivi des étudiants tout au long de leur parcours, et même au-delà, et notamment le problème des décrochages et abandons, les approches programmes, l’hybridation, l’utilisation à bon escient des technologies et approches modernes d’enseignement pour engager les étudiants dans leur apprentissage, les ponts entre recherche et enseignement, piliers d’un enseignement universitaire, à renforcer voire développer dès le début du cursus … sans oublier le taux de réussite qui en bachelier reste encore et à toujours problématique. Je rêve d’un enseignement où l’excellence ne se fait pas au détriment de la réussite du plus grand nombre…

Comment concevez-vous le rôle de Doyen ?

La Faculté des Sciences économiques, sociales et de gestion est bâtie sur la forme d’un modèle fédéral. Les 4 départements que sont Sciences économiques, Sciences de gestion, Sciences politiques, sociales et de la communication et Horaire décalé en Sciences économiques et de gestion, forment l’ossature de la Faculté et c’est là où bat son cœur. Je conçois mon rôle ou plutôt mes rôles comme ceux qu’endossent les managers modernes et responsables, à savoir leader (au sens motivationnel du terme), agent de liaison, observateur actif et porte-parole en externe, diffuseur en interne, mais aussi intrapreneur, régulateur et répartiteur de ressources, le tout au service des autres. Tout un programme …

Vous souhaitez placer votre décanat sous le signe de … ?

La passion, dans ce que nous faisons, de l’ambition, dans ce que nous souhaitons réaliser ensemble, de la bienveillance et du respect de tout un chacun, dans ce que nous partageons.

Un mot pour votre prédécesseur, Alain de Crombrugghe ?

Merci Alain, merci mille fois pour ta disponibilité, ton écoute et pour ton implication durant non pas un mandat mais bien deux ! Les projets dont tu as sans relâche initiés ou soutenus le développement (comme le « learning by doing », réforme majeure de notre enseignement, ou la réorganisation en profondeur de nos services administratifs ou bien encore notre futur bâtiment facultaire) placent d’ores et déjà notre faculté dans la modernité et seront bien entendu au cœur de mon propre mandat. Au nom de notre communauté facultaire, je te dis donc à nouveau merci et te souhaite le meilleur dans tes nouvelles fonctions.

Un mot pour les étudiants de votre faculté ?

Les étudiants sont au cœur de notre métier, ils sont notre joie, notre fierté et parfois notre tristesse. Les 5E les concernent au premier chef. Je leur dirai de s’impliquer encore et toujours avec nous dans le développement de leur, de notre Faculté à toutes et tous. En travaillant ensemble, de manière franche, créative et constructive, nous ferons en sorte de la faire briller tant à l’UNamur qu’en dehors de nos murs.

Bio express

Montois d’origine, âgé de 51 ans, marié, père de deux enfants, Pietro Zidda a débuté sa carrière scientifique juste après ses études d’ingénieur de gestion à l’UCLouvain-Mons (anciennement les FUCaM). D’abord spécialisé en finance et en informatique de gestion, il s'est réorienté vers le marketing et plus particulièrement vers la modélisation mathématique des comportements de choix des consommateurs, notamment dans le domaine de la gestion de la relation client (ex. fidélité à l’enseigne, à la marque) mais également dans celui de l’adoption et de l’évaluation de nouvelles technologies par les consommateurs (ex. paiement mobile, plateforme collaborative, système de recommandation interactif). Docteur en sciences de gestion de l’UCLouvain-Mons et de l’Intercollegiate Center for Management Science, après un séjour aux Etats-Unis, il a débuté sa carrière à l’UNamur en 2000. Il y fait ses recherches et ses enseignements depuis lors, d’abord comme chargé de cours, puis comme professeur et professeur ordinaire. Pietro Zidda enseigne les fondements du management en bloc 1 ainsi que des cours de spécialisation en master, notamment en méthodes de recherche quantitatives. Sur le plan des services, il a été membre ou a présidé des commissions diverses et variées, a été directeur du Département des Sciences de gestion à deux reprises, directeur d’un centre de recherche à l’UNamur (CeRCLe-NaDI) mais également d’un centre interuniversitaire (CCMS) durant plusieurs mandats. Plus récemment, il a présidé le Conseil du Corps académique.